16 Décembre 2008

Publié le par JAGLIN

Il faut être très prudent dans ses dialogues avec le vodoum, bien précise la demande. Ainsi m’a raconté Mamamoud, Le Nigéria, en pleine sécheresse, a cru bon demander la pluie aux prêtres/sorciers vodoum. Sans précision. Résultat : des inondations. Il a fallu recourir à d’autres « incantations » Pour faire cesser le déluge !

Mamamoud m’a dit aussi en homme avisé « Si tu demandes une femme au Vodoum, précise bien sa taille, sa couleur, son poids, ses cheveux, son caractère… »

Il m’a fait découvrir une sorte de « thé » bizarre appelé atayété ou quelque chose dans le genre. Préparé à base de deux plantes dont l’une se cueille exclusivement le jour et l’autre, la nuit. Trois étapes de dégustation, en fonction des mélanges de deux plantes. Curieuse boisson. Epaisse à la première fabrication et assez amère, puis de plus en plus sucrée et agréable aux deux étapes suivantes. Elle est censée donner du tonus (pas trop senti le résultat…).

Il m’a montré aussi plusieurs fétiches (enfin, il voulait surtout les vendre…). les fétiches sont préparés par les féticheurs et sont censés apporter beaucoup à celui ou celle qui le porte. Des exemples : des dents d’hippopotames, de petits objets cylindriques… Et , bien évidemment, des phallus en bois. Pour ces derniers, censés donner puissance sexuelle, c’est un peu compliqué, Il faut l’avoir près de soi pendant l’acte. En cas de déplacement, il faut le regarder et le caresser longuement avant de partir. Pas facile à gérer !
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